Pierrette, Jean-Paul et Samuel ont dépensé 600 euros à la prestigieuse vente de pigeons
Mer 23 Nov - 19:42
Pierrette, Jean-Paul et Samuel ont dépensé 600 euros à la prestigieuse vente de pigeons, samedi
Même passionnés, Jean-Paul Imbert, Samuel et Pierrette Lemaire iraient-ils mettre jusqu'à 240000 euros pour acquérir un pigeon ? Même passionnés, Jean-Paul Imbert, Samuel et Pierrette Lemaire iraient-ils mettre jusqu'à 240000 euros pour acquérir un pigeon ?
| HÉNIN-BEAUMONT |
Véritable bastion de la culture colombophile, notre bassin minier chérit toujours avec la même intensité les colombidés et surtout ceux qui possèdent un pedigree prestigieux...
Ainsi, nombre de colombophiles avertis de toute la région et de Belgique sont venus assister à la vente internationale de pigeons, samedi, à la salle des fêtes. Un commerce d'un niveau exceptionnel avec 62 pigeonneaux de concours offerts par les meilleurs éleveurs hollandais.
À l'initiative de cette vente aux enchères, le sous-groupement colombophile de Béthune, présidée par Roger Tantart, et l'association de colombophilie d'Hénin-Beaumont représentée par Paul Dupont. Et dans la salle, trois amis attablés attendent vivement la fin des enchères pour retirer les pigeons tant convoités. Rencontre avec Jean-Paul Imbert, Samuel et Pierrette Lemaire.
> Pourquoi assister à cette vente aux enchères ?
« On voulait voir ce que les Hollandais proposaient. Pour comparer leurs pigeons et les nôtres parce que les Hollandais sont réputés pour être les meilleurs. Là, ils sont premiers en coupe d'Europe et réalisent les meilleures distances. C'est aussi l'occasion de voir les autres champions de la région, on peut parler avec eux et échanger nos expériences ! » > À quoi faut-il faire attention lorsqu'on achète un pigeon ?
« Il faut voir son pedigree. C'est vraiment important parce qu'il y a beaucoup de choses qui se jouent dans les gènes. On peut les accoupler et bon, parfois il faut attendre la deuxième génération. L'idéal c'est d'avoir une lignée commune si on veut fixer un gène de champion. Sinon à l'achat, pour jouer long, on regarde le style, le muscle, l'aile, la ventilation, le bras. Plus le bras est court mieux c'est parce que le pigeon ramène beaucoup plus vite et se fatigue moins. C'est comme le pignon d'un vélo, si vous voulez ! Mais de toute façon, ces pigeons il faut les cultiver, les éduquer. On les entraîne petit à petit selon ce que l'on veut leur faire faire. Le pedigree, l'entraînement et les soins qu'on leur donne comptent beaucoup mais il y a aussi un facteur chance dans tout ça. » > Quels volatiles avez-vous acquis ?
« Aujourd'hui, ce ne sont que des pigeons de grand fond, qui font entre 900 et 1300 kilomètres. On recherchait des pigeons pour les croiser avec des Aarden. Après les avoir eu en main, on a choisi le n°22 et 27 de Gérard Van Tuyl. Un mâle écaillé et une femelle bleue. Le mâle est le petit fils de Rodico, le premier international du concours mythique de Barcelone. La femelle est la fille du deuxième national de Brive. Son père est aussi un petit-fils de Rodico. C'est ceux-là qui répondaient le plus exactement à nos critères de choix. On veut les accoupler une fois et ensuite revenir à l'origine. On en a eu pour 600 euros environ. » > Qu'est ce qui fait qu'on soit prêt à acheter un pigeon à de tels prix (entre 150 et 500 euros le pigeon) ?
« C'est une passion. Et là les prix ça va encore parce que le pigeon le plus cher au monde vaut 240 000 euros ! C'est le 048 de Robert Ben.
C'est un pigeon de concours qui a eu le prix de tête de Perpignan-Barcelone. On compare souvent les pigeons avec les chevaux, ce sont des compétiteurs !
» •
mercredi 23.11.2011, 05:16 - La Voix du Nord
Même passionnés, Jean-Paul Imbert, Samuel et Pierrette Lemaire iraient-ils mettre jusqu'à 240000 euros pour acquérir un pigeon ? Même passionnés, Jean-Paul Imbert, Samuel et Pierrette Lemaire iraient-ils mettre jusqu'à 240000 euros pour acquérir un pigeon ?
| HÉNIN-BEAUMONT |
Véritable bastion de la culture colombophile, notre bassin minier chérit toujours avec la même intensité les colombidés et surtout ceux qui possèdent un pedigree prestigieux...
Ainsi, nombre de colombophiles avertis de toute la région et de Belgique sont venus assister à la vente internationale de pigeons, samedi, à la salle des fêtes. Un commerce d'un niveau exceptionnel avec 62 pigeonneaux de concours offerts par les meilleurs éleveurs hollandais.
À l'initiative de cette vente aux enchères, le sous-groupement colombophile de Béthune, présidée par Roger Tantart, et l'association de colombophilie d'Hénin-Beaumont représentée par Paul Dupont. Et dans la salle, trois amis attablés attendent vivement la fin des enchères pour retirer les pigeons tant convoités. Rencontre avec Jean-Paul Imbert, Samuel et Pierrette Lemaire.
> Pourquoi assister à cette vente aux enchères ?
« On voulait voir ce que les Hollandais proposaient. Pour comparer leurs pigeons et les nôtres parce que les Hollandais sont réputés pour être les meilleurs. Là, ils sont premiers en coupe d'Europe et réalisent les meilleures distances. C'est aussi l'occasion de voir les autres champions de la région, on peut parler avec eux et échanger nos expériences ! » > À quoi faut-il faire attention lorsqu'on achète un pigeon ?
« Il faut voir son pedigree. C'est vraiment important parce qu'il y a beaucoup de choses qui se jouent dans les gènes. On peut les accoupler et bon, parfois il faut attendre la deuxième génération. L'idéal c'est d'avoir une lignée commune si on veut fixer un gène de champion. Sinon à l'achat, pour jouer long, on regarde le style, le muscle, l'aile, la ventilation, le bras. Plus le bras est court mieux c'est parce que le pigeon ramène beaucoup plus vite et se fatigue moins. C'est comme le pignon d'un vélo, si vous voulez ! Mais de toute façon, ces pigeons il faut les cultiver, les éduquer. On les entraîne petit à petit selon ce que l'on veut leur faire faire. Le pedigree, l'entraînement et les soins qu'on leur donne comptent beaucoup mais il y a aussi un facteur chance dans tout ça. » > Quels volatiles avez-vous acquis ?
« Aujourd'hui, ce ne sont que des pigeons de grand fond, qui font entre 900 et 1300 kilomètres. On recherchait des pigeons pour les croiser avec des Aarden. Après les avoir eu en main, on a choisi le n°22 et 27 de Gérard Van Tuyl. Un mâle écaillé et une femelle bleue. Le mâle est le petit fils de Rodico, le premier international du concours mythique de Barcelone. La femelle est la fille du deuxième national de Brive. Son père est aussi un petit-fils de Rodico. C'est ceux-là qui répondaient le plus exactement à nos critères de choix. On veut les accoupler une fois et ensuite revenir à l'origine. On en a eu pour 600 euros environ. » > Qu'est ce qui fait qu'on soit prêt à acheter un pigeon à de tels prix (entre 150 et 500 euros le pigeon) ?
« C'est une passion. Et là les prix ça va encore parce que le pigeon le plus cher au monde vaut 240 000 euros ! C'est le 048 de Robert Ben.
C'est un pigeon de concours qui a eu le prix de tête de Perpignan-Barcelone. On compare souvent les pigeons avec les chevaux, ce sont des compétiteurs !
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mercredi 23.11.2011, 05:16 - La Voix du Nord
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