Etude sur l'aile du pigeon

Salut,

Un sujet très important: L'aile du pigeon.

http://www.pigeon-antilles.com/Rene-Bawin,-la-methode-alaire-et-l-association-colombophile_a505.html

http://www.pigeon-antilles.com/Colombophile-de-Malendure,-these-alaire,-photos-et-videos-pour-comprendre_a820.html


Ils pianotent avec autant de "swing" sur l'arrière-aile que le faisait Django Reinhardt sur sa guitare.
Ils se prennent pour plus malins que la nature, parce qu'ils ignorent le fait que les rémiges secondaires ne sont que faiblement implantées. Les colombophiles maladroits, qui saisissent leurs pigeons trop brutalement, savent que ce n'est pas seulement l'une ou l'autre rectrice qui peut malencontreusement être arrachée mais que les rémiges secondaires lâchent très facilement. Si ces rémiges étaient fort sollicitées au cours du vol, la nature les aurait bien imbriquées.
Je vous conseille de comparer l'implantation des rémiges secondaires avec celle des rémiges primaires et surtout des quatre dernières, qui forment la "frappe". Celles-ci sont solidement imbriquées dans l'os de la main. Pourquoi? Parce que, précisément, elles sont fort sollicitées pendant le vol. Il ne faut pas être un grand savant pour comprendre ce qui précède. Pour les sceptiques, je donne volontiers quelques références scientifiques. Juste avant la deuxième guerre mondiale, le savant Otto von Lilienthal a déjà attiré l'attention sur le fait que le rôle de l'arrière aile est surtout de produire l'effet sustentateur, tandis que les rémiges se trouvant sur la main, donc les rémiges primaires, font fonction d'hélice. .
Plusieurs savants allemands ont qualifiés ces rémiges de "Vortriebsfedern" ce que nous pourrions traduire par plumes (rémiges) de propulsion.

5. La première rémige primaire doit être décalée de l'arrière-aile. Les colombophiles, sous l'influence de la méthode alaire, parlent du "décalage". En d'autres termes, ils considèrent le fait que la première rémige de l'aile active soit nettement plus longue que la dernière rémige de l'arrière-aile comme une qualité qu'il faut rechercher.
Vrai ou faux ?

Vrai, à condition que l'arrière-aile soit impeccable, car le décalage n'est pas une qualité en soi. Personnellement, j'aime l'image d'une aile qui distingue bien l'aile dite passive de l'aile active. L'objectivité m'oblige cependant à reconnaître que l'observation pratique de cette caractéristique m'a appris qu'il y a de très bons pigeons qui ont un petit décalage de quelques millimètres et d'autres, qui ont le décalage très prononcé, dépassant le centimètre.
Regardez bien les images dans ce livre et vous serez convaincu.

Au Salon, dont je parle ailleurs, le décalage des 25 cracks variait de 4 à 13 millimètres. Léon Petit a repris dans son livre (4) les données qui ont été publiées par les journaux colombophiles organisateurs. Le pigeon qui avait le plus grand décalage était le Prince d'Hector Desmet que j'ai eu le plaisir de pouvoir manipuler à la vente Desmet au Piedboeuf près de la Bourse de Bruxelles.
Je me rappelle que l'aile du Prince m'a très impressionné. Norbert Norman, une des grandes personnalités de la colombophilie belge, a acheté le Prince, qui figure actuellement dans la plupart des pédigrées de ses bons pigeons. Beaucoup plus tard (992) j'ai eu le plaisir de manipuler les magnifiques pigeons de Norbert et Philippe Norman, en compagnie de Jan Hermans et Dirk Zoland.

6. La frappe, formée par les quatre dernières rémiges, est la partie la plus importante de l'aile pour la propulsion du pigeon.
Qualités à rechercher:
- parallélisme du bord des barbes avec la hampe (rachis) de la plume;
- flexibilité;
- bel arrondi des extrémités. Vrai ou faux ?

Vrai. La frappe, dont la célèbre septième rémige fait partie, est en effet l'outil de v par excellence. Plus elle est longue, plus la vitesse circonférentielle est grande po une vitesse angulaire déterminée.
Les meilleures rémiges sont celles qui restent parallèles jusqu'à peu près deux centimètres du bout, ayant un arrondi fuyant. Les rémiges idéales sont parallèles mais ni trop larges ni trop étroites. Elles réunissent deux qualités qui semblent paradoxales, notamment la plus grande surface active lors de l'abaissement de l'a' et la plus grande perméabilité. La "cuvette" recherchée par certains colombophile se présente en général à la huitième ou neuvième rémige. Elle fait penser aux rémiges de certains rapaces et est un facteur qui augmente la ventilation de l'aile probablement aussi l'effet anti-turbulence.

7. Les quatre dernières rémiges doivent être le plus plat et le plus droit possible et tourner légèrement vers l'extérieur. Vrai ou faux ?

Faux. C'est un point délicat et négligé de la méthode alaire.
Des rémiges trop plates n'appartiennent certainement pas à un excellent pigeon fond. La fin des rémiges doit être courbée de façon à ce que la plume puisse résister à la pression de l'air pendant le vol. Des rémiges trop plates se déforme vite et les extrémités tournent dans le sens contraire. Ces pigeons ont l'aile déformée après quelques heures de vol surtout par vent debout, qui crée le plus résistance.
Je vous conseille de bien étudier les profils des bons pigeons dans ce livre. C'e beaucoup plus instructif qu'une longue explication.
Vous auriez tort de condamner trop rapidement les pigeons qui n'ont pas les rémiges parfaitement droites. En d'autres termes ceux qui ont des rémiges qui tournent très légèrement vers l'intérieur (vers le corps) et qui conservent néanmoins une bonne ventilation. Dans ma longue carrière j'ai vu assez souvent de bons pigeons ayant cette caractéristique.

8. Un pigeon vole plus facilement par vent debout que par vent arrière.
Vrai ou faux?

Faux. S'il y a eu un point sur lequel les soi-disant spécialistes se sont ridiculisés,' c'est bien celui-là.
On dit que le ridicule tue. Ce n'est pas vrai non plus, car dans ce cas, certains chroniqueurs actuels auraient depuis longtemps passé l'arme à gauche. Parmi un farceur qui a confondu un pigeon avec un ballon ou un zeppelin pour e la force sustentatrice.
Rappelons d'abord qu'un corps en mouvement resterait éternellement en mouvement s'il n'y avait pas de résistance.
Il en serait de même pour le pigeon s'il n'y avait pas la résistance de l'air et les lois de la pesanteur. Pour vaincre la pesanteur le pigeon doit créer la force sustentatrice (portance) et pour avancer il doit vaincre la résistance de l'air. Si on tient compte de ces deux principes, le raisonnement se simplifie.
Un pigeon qui vole contre le vent profite de l'énergie cinétique du vent pour sa sustentation. Les lois découvertes par Bernoulli vous en donnent l'explication. Il utilise partiellement ce gain d'énergie pour sa propre propulsion. Par conséquent, il parvient à voler un peu plus vite dans le médium qui l'entoure, c'est-à-dire l'air.
Dans le jargon technique on appelle la vitesse par rapport à l'air: la vitesse relative.
On ne peut pas confondre cette vitesse avec la vitesse par rapport à la terre, qui est celle qui nous intéresse réellement. Si la vitesse du vent de face augmente, le pigeon doit vaincre une résistance croissante de l'air, vole de moins en moins vite (par rapport à la terre) et la fatigue, causée par l'effort accru, augmente.
Le moins qu'on puisse dire, c'est que ceux qui continuent à prétendre le contraire peuvent oublier leur candidature pour le Prix Nobel de Physique, puisqu'ils ignorent même les lois de la résistance de l'air établies par Leonhard Euler.
Un phénomène bien connu dans la colombophilie internationale est celui du mistral, ce vent du nord/nord-ouest qui descend de la vallée du Rhône en direction de la Méditerranée, où se localisent à ce moment de fortes dépressions atmosphériques. Je n'ai trouvé nulle part des indications précises quant aux limites du pigeon voyageur excepte dans le livre du colonel d'aviation Henri Tamboryn, qui cite 46 km/h. (22) comme maximum pour un vent debout.
Pourtant certains oiseaux peuvent tenir l'air à des vitesses encore beaucoup plus élevées. Ainsi un certain G. Sutton a constaté en 1945 qu'une orfraie (espèce d'aigle) a réussi à tenir l'air pendant un orage avec des rafales de vent atteignant 160 km à l'heure.

Les muscles et les ailes du pigeon sont des éléments importants qui font cependant partie d'un ensemble très complexe. Je vous conseille de ne pas vous borner à bien étudier les ailes dans ce livre mais de prendre le plus souvent possible de bons pigeons en main.

Si vous ne pouvez pas le faire dans les colombiers des grands champions, profitez alors des ventes totales ou partielles de champions renommés. Même si vous êtes obligé de payer une carte d'achat pour prendre les cracks en main, il s'agit d'un bon investissement si vous êtes désireux d'apprendre.
Avant de vous mettre en route, relisez attentivement ce chapitre et comparez sur place. C'est le meilleur exercice que vous puissiez imaginer.
Finalement, je tiens à signaler que les dessins reproduits dans ce chapitre sortent de mon livre "Vleugelkwaliteiten" (Qualités alaires) paru en 1976 et du livre "Handboek" (16) avec l'autorisation de l'auteur, Jan Hermans

Après la lecture de ces artciles et d'autre, selon vous comment voyez l'ail du pigeon, le décalage de 4 rémiges 5,6,... etc, l'troitesse des rémiges, arrondi ...

il y a matière a dire et redire !!
le débat peut être houleux avec des pour et des contres.
il y a des aberrations dans certains textes :

Un phénomène bien connu dans la colombophilie internationale est celui du mistral, ce vent du nord/nord-ouest qui descend de la vallée du Rhône en direction de la Méditerranée, où se localisent à ce moment de fortes dépressions atmosphériques. Je n'ai trouvé nulle part des indications précises quant aux limites du pigeon voyageur excepte dans le livre du colonel d'aviation Henri Tamboryn, qui cite 46 km/h. (22) comme maximum pour un vent debout.

comme je le dis bien souvent je suis dans une région très venté et lorsque je lis de tel propos erronné sur des faits que j'ai personnellement observé ?
alors que nos chercheurs se base sur ce genre d'incohérences je suis en droit de douter quand a la finalitées de leurs recherches.
les pigeons comme les voiliers vont rarement vent debout, ils tirent des bords ce qui amèment dans ce cas a rendre obsolette la constatation par GPS la vitesse etant pratiquement resté la même.
c'est la distance qui a augmenté . un pigeon qui par vent arrière traversera une vallée d'est en ouest sur 100km mettra un certain temps .
ce même pigeon remontant cette vallée par vent de bec ira de nord au sud en zig-zag et parcourera deux fois la distance et mettra donc deux fois plus de temps a la même vitesse, donc le résultat sera érroné vis a vis de la distance !!!!

c'est pour cela que je redis que dans certains cas la constatation du carnet de distance par G P S est obsolette !!!

que seule les courses par colombodromes peuvent être reconnu comme réelles valeurs sur la qualité sportive des pigeons , pour l'équité dans la colombophilie il faudra certainement en passer par là .

ce qui faira disparaitre certains vendeurs de pigeons, ce qui fera surtout baisser le prix exorbitant de certains descendant de champions .

tout sur la plume
http://pigeons-voyageurduneb.oldiblog.com/?page=articles&rub=515597&nba=1 2 3 4

et particulièrement Alaire
http://pigeons-voyageurduneb.oldiblog.com/?page=articles&rub=515597&nba=5

Colombophile, Bouillante, les 13 points alaires, définis par Charles Vanderschelden:

Pour l'entrée d'aile:

1/ Avant bras court tendant vers les 5 centimètres
2/ Tranche avant la plus épaisse possible
3/ Arrière aile la plus courte possible, tendre vers 12 centimètres pour les mâles,
12 centimètres pour les femelles,deux extrêmes possibles.
4/ Arrière aile bien alignée
5/ Première rémige la plus longue possible, tendre vers 14/15 centimètres

Pour la fin d'aile:

6/ Rémiges étroites, parallèle parfait entre la hampe de la tige et le bord des barbules,
l'inclinaison vers la tige se faisant le plus haut possible
7/ La plus haute qualité possible des barbules et des hampes des 7,8,9 et 10éme rémiges
8/ Forme des 4 dernières rémiges
9/ L'arrondi des grandes rémiges
10/ Les 3 dernières rémiges doivent se trouver sur le même plan, aile ouverte. La 7éme
en retrait le plus légèrement possible
11/ Rectitude des 4 dernières rémiges, elles doivent être bien droites et même accuser
une inclinaison vers l'extérieur
12/ Longueur de l'aile, 23 à 25 cm, tendre vers 25 centimètres
13/ Imbrication oblique des 4 grandes rémiges augmentant la ventilation de la fin d'aile

Lire tout l'article:

http://www.bleubariol.webobo.com/journal2.php?id_journal=517905&id_menu=1900009

il faut savoir aussi que tout les colombophiles ne sont pas des alériens !! et ne reconnaissent pas ces théories !!!